Immobilier : la fin du super-cycle ?

Les cycles économiques accompagnent les civilisations depuis toujours. Même les marchés financiers et les bourses n’échappent pas à cet “éternel retour” de l’ordre du monde. Dès lors, les investisseurs qui définissent (avec soin) une stratégie de long terme, arrivent, la plupart du temps, à en retirer de substantiels profits lorsqu’ils prennent le train en marche de la macro économie sur une grande échelle. 

Super-cycle et temps long

En revanche, une vision court terme parasite la plupart du temps l’objectivité des investisseurs, notamment par le biais cognitif de la volatilité des cours de bourse, des matières premières ou dans certains cas de l’immobilier. Cela induit de facto qu’en réalité les opérateurs de marchés, qu’ils soient professionnels ou amateurs, préfèrent s’enrichir vite par cupidité.

Un supercycle est globalement une confiance de très long terme sur une classe d’actifs donnée. Ce n’est pas la nature intrinsèque de l’actif qui est en jeu ici mais la confiance des investisseurs dans son potentiel. Il en est ainsi de l’immobilier depuis plusieurs décennies. 

Dès lors, de nombreux experts prédisent, à chaque retournement ponctuel, la fin du supercycle immobilier, tels des oracles en invoquant la naissance de bulles immobilières. 

Prendre le train du super-cycle à temps

A contrario, au démarrage d’un supercycle, les épargnants sont totalement désintéressés par l’actif en question n’y voyant aucun intérêt. Comme le dit justement Warren Buffet “quand mon boucher commence à investir en actions, je sais qu’il est temps de me retirer”.  

Nul doute que l’immobilier a connu une période incroyable depuis plus de 30 ans. Ce super cycle a d’ailleurs été le même à peu près partout dans les pays de l’OCDE. Néanmoins, lorsque l’on se penche sur les prix de l’immobilier, ils sont, la plupart du temps, corrélés au PIB généré par un pays. Actuellement, force est de constater que la pierre est totalement décorrélée de la croissance économique en occident.

En outre, ce super cycle est actuellement bousculé par la hausse des taux d’intérêt. La hausse des prix que l’on a connu ces dernières années, a été portée par une baisse sans égale des taux d’intérêts bancaires avec des durées plus longues, ce qui aurait renforcé mécaniquement la demande. On est bien loin des années 80 avec des taux flirtant avec les 10% et des durées de prêt ne dépassant pas 15 ans avec des apports importants demandés à l’entrée par les établissements bancaires.

Prendre conseil dans des temps incertains

Dans cet environnement incertain, lié à la crise énergétique et à la guerre en Ukraine, nul ne peut prévoir l’issue tangible de ce super cycle tant la pénurie de logements en France est structurelle. Peut-être verra t’on une stagnation et une légère baisse des prix des appartements et des maisons sur les 3 prochains exercices mais rien n’est moins sûr.

Quoi qu’il en soit, force est de constater qu’il faut, plus que jamais en 2022, opter pour des produits de qualité premium tout en étant accompagné par des professionnels. Que votre recherche soit fléchée vers des investissements défiscalisants ou de rendements, le recours à un cabinet digne de ce nom est désormais une étape incontournable pour la réussite de votre projet patrimonial en immobilier.

Article rédigé par Bertrand.D